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Argentine

 

Nous allons rejoindre l’Argentine en bateau depuis Colonia, la traversée ne va durer qu’une heure. Mais, comme d’habitude, lorsqu’on quitte un pays, on a droit à un tampon sur notre passeport. Ici, tout est très simple, avant d’embarquer, nous allons effectuer au même endroit  la sortie du territoire d’Uruguay et l’entrée en Argentine.

Nous voici maintenant à attendre un bus pour nous amener à la gare principale ; au bout de 10mn, un bus arrive mais le chauffeur ne veut pas nous prendre, car nous n’avons pas de carte de passage… Heureusement, un argentin va gentiment se proposer et passer sa carte deux fois…sympa ! Il nous dira juste en espagnol : « solidarité argentine » !     Merci M’sieur !

Par contre, le chauffeur ne va pas nous arrêter au bon endroit et il nous faudra marcher un certain temps avant d’arriver à la gare de bus ; là, nous prenons inextremis le bus pour San Antonio del Sacramento, une petite ville à 150kms de Buenos Aires.

 

San Antonio del Sacramento

 

Nous allons passer 2 jours dans cette petite ville (25000hts tout de même) afin de voir cette partie de l’Argentine autrement que par sa capitale, Buenos Aires.

Il faut dire aussi qu’il y a de nombreux musées, dont un sur la culture gaucho. Nous sommes dans la région des éleveurs de vaches, les gauchos. Mais tout d’abord, nous prenons nos quartiers dans une auberge de jeunesse où l’on sera les seuls pensionnaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Par contre, nous allons attendre un petit moment le proprio devant..... porte close…..En plus on a faim, ce ne sont pas deux mandarines mangées dans le bus qui nous ont calés ; il est 16h,  le voilà, enfin !

Après un sandwich au jambon cru…excellent, nous faisons le tour de la place principale où se trouve également notre logement. Nous décidons aussi d’aller à l’office du tourisme car nous souhaitons faire du cheval et s’il y a bien un lieu où il faut en faire, c’est vraiment  ici !

J’avais lu que des estancias (grandes propriétés) organisaient des journées touristiques avec démonstration , repas…  mais à des prix élevés, alors on tente le coup auprès de l’office du tourisme pour voir s’il n’y a pas d’autres possibilités.

La dame, très sympa nous dit qu’elle connaît une petite estancia qui propose des balades à cheval pour 15 euros/ personne (ça change des 135 euros/ personne proposés par les grosses structures). On dit OK pour le lendemain: 11h rdv devant un des musées de la ville.

Nous partons nous mettre au chaud dans notre « estancia » à nous…enfin, on a quelques problèmes de chauffage mais heureusement le proprio va envoyer son père pour réparer; en attendant on mange un bout dans la chambre. (Très bon fromage et charcuterie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième jour …. il pleut et il fait froid ! Nous décidons de modifier l’heure pour la balade à cheval car la météo semble plus clémente l’après-midi. Donc, nous commençons par visiter  le musée Gauchesco Ricardo Güiraldes, et la Pulperia la Blanqueda. En fait, une pulperia  était au XVIIIième siècle, à la fois un bar mais aussi une épicerie où l’on pouvait trouver de tout et bien sûr des ustensiles pour gauchos, si vous voulez en savoir plus :

http://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/chevaux-gauchos-argentine/gaucho-homme-libre

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Nous, nous allons jouer à un jeu en bois qui consiste à lancer des pièces et gagner des points, suivant l’endroit où l’on lance. La pulpéria était donc un lieu convivial.

Nous continuons notre visite par le musée, créé par Ricardo Güiraldes, poète et romancier argentin, dont l’œuvre principale, Don segundo sombra  dépeint la vie rustique d’un gaucho. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ricardo_G%C3%BCiraldes

Ici, nous allons justement trouvé tout l’attirail du parfais gaucho: éperons, ceinture et voir l ‘évolution de ces derniers depuis le XXVIIIième siècle. A San Antonio del Areco, il y a toujours des éleveurs de vaches mais contrairement au vrai gaucho, qui était nomade, eux sont sédentaires et possèdent de belles estancias..avec piscine !

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Nous serons les seuls dans le musée ; il est vrai qu’il ne fait pas chaud du tout mais nous continuons tout de même la visite de la ville par d’autres petits musées.

Mais c’est en poussant la porte d’un d’entre eux que nous allons faire une belle rencontre. C’est en fait le fils d’un peintre de la ville qui, à la mémoire de son père, a créé ce musée; c’est une vraie caverne d’Alibaba et Luis Gasparini va essayer de nous expliquer l’histoire de cette maison ; notre espagnol est toujours assez sommaire….Il est aussi dessinateur et peintre et nous achèterons une représentation de gauchos aux pastels; il a un bon coup de crayon et ça a l’air d’être un sacré personnage aussi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il est temps de manger un bout avant d’aller faire, comme on dit ici, une ‘cavalcade’ (balade à cheval).

Il est 14 h et nous attendons devant notre hostal…14H30, toujours personne, notre gaucho nous aurait-il oublié ? Heureusement, le proprio va passer par là et l’appeler.Il pensait que vu le temps, on s’était découragés…mais non, mais non, on la veut notre balade à cheval !

Finalement, il débarquera à 15h mais l’attente en  valait la peine ; il s’excuse  et est très sympa dans sa tenue : pantalon bouffant dans les bottes et béret basque (ce n’est pas pour le folklore, c’est l’habit quotidien). Après quelques kms, nous arrivons dans une petite estancia , il fait frais mais on est motivés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bruno monte sur un grand cheval avec une selle bien rembourée et moi , vous l’aurez deviné, sur un plus petit, mais pas un poney , comme mes garçons l’avaient prédit ! Pour Bruno, comme pour moi, c’est une première, après le chameau en Inde et l’éléphant en Thaïlande. Mais, tout va bien se passer car nos canassons sont bien tranquilles !

On commence par un tour du propriétaire avec les chiens de la maison qui nous suivent. Puis, le gaucho annonce que l’on va rentrer le bétail, quoi ? Allez madam, me dit-il on les rassemble ! Sur ce coup-là, je ne suis pas encore au point mais Bruno se débrouille et on rigole bien ! Heureusement que les chiens nous donnent un coup de main !

Presque toutes les vaches sont rentrées ! On fait un dernier petit tour car le vent est vraiment glacial ; Voilà, on rentre boire un bon thé accompagné d’un gros gâteau et notre gaucho va même nous faire un bon prix ! Belle journée!

Nous repartons en bus pour Buenos Aires où nous allons passer 4 jours pleins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Buenos Aires ou "bon vent "  en espagnol

 

C’est la capitale et la deuxième ville la plus peuplée d’Argentine avec ses 14 500 000 hts en comptant sa banlieue.

On commence par prendre nos quartiers, après bus + métro pour y arriver. C’est un joli petit appartement que nous découvrons, à 20mn à pieds du centre historique, non loin d’une fac et donc l’immeuble est habité par des étudiants, mais plutôt calme….

Nous avons aussi un supermarché juste en face de l’immeuble, tenu par des chinois ; c’est fou le nombre de supermarchés en Amérique du sud et en Amérique centrale qui sont la propriété de chinois ! ça me fait toujours drôle de les entendre parler en espagnol !

Après un déjeuner pris à 15h, on fait un petit tour en ville jusqu’à la place de mai où se trouve la Casa Rosada, le siège de la présidence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On y voit aussi de nombreuses banderolles, certainement dûes à des manifestations, le pays n’est pas non plus au mieux de sa forme, côté économie. Au sol, sont peints des foulards symbolisant les « mères de la place de mai ». Tous les jeudis, depuis 1977, des mères viennent sur la place afin qu’on se rappelle que , durant la dictature, des milliers d’enfants leur ont  été enlevés. Nous ne serons pas là un jeudi, nous aurions bien aimer y être ce jour-là !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons notre balade sur cette place où se trouve aussi le Cabildo historique (l’ancienne municipalité), qui est aussi un lieu  très symbolique pour l'indépendance de l'Argentine. Elle a un air très espagnol, puis la cathédrale qui, elle,  présente un extérieur ressemblant à un édifice grec. Il fait froid, alors nous rentrons nous préparer une bonne soupe de légumes !

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Deuxième jour, nous continuons notre visite du centre-ville par un quartier très cossu où l’on va découvrir de grands immeubles, (on se croirait rue Alsace-Loraine à Toulouse) pour arriver jusqu’à l’obélisque, mais qui n’est pas une vraie obélisque égyptienne (contrairement à celle de Paris).

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Nous avons aussi envie d’aller voir un spectacle de tango, on est tout de même à Buenos Aires, LA ville du tango. Après quelques recherches sur internet, nous avons dégoté une petite salle (bien notée) et nous décidons, à notre habitude maintenant, d’aller réserver la soirée par nous-mêmes. Arrivés devant la porte, cela semble fermé, mais je tente la sonnette et on me dit de monter.

La salle se trouve dans une ancienne demeure très jolie ; nous réservons, pour le soir-même : un dîner-spectacle mais pas que…dans le prix est compris : le transport aller/retour  (on est à 2kms de chez nous)  + un cours de tango ! Yes !!! Justement, j’avais envie qu’on s’y essaye, Bruno n’est pas encore aussi sûr d’y participer…mais on verra !

Et tout cela pour 50 euros/personne ; sur internet on avait vu le double !

Par contre, je vais un peu faire ma belle car je vais m’acheter une paire de chaussures pour aller danser. Mais il me faut des chaussures légères, facilement transportables et comme c’est l’hiver ici, on va faire de nombreux magasins avant de trouver « ma » perle rare !

Mais je vais trouver et pouvoir me mettre en robe !

On vient nous chercher en mini-bus qui va aussi faire la tournée des autres hôtels. Enfin, nous arrivons et cela commence par le cours ! Je suis un peu excitée…surtout que Bruno joue le jeu ! Au bout d’une demi-heure d’attente, le cours commence. Il y a des couples et des gens seuls aussi, ce n’est pas grave car au début, nous dansons seuls, pour apprendre les pas, hommes et femmes, à tour de rôle. Ensuite, par couple et pour finir , le prof nous apprend une pause, position spécifique de tango. C’est sympa et même Bruno aime ça !

Après l’effort, le réconfort : nous passons à table et découvrons la salle, très chaleureuse et  bien conçue. En plus nous sommes juste devant et sous la scène !

Le repas est délicieux..mais déjà place au spectacle ! Nous allons, pendant plus d’une heure vibrer avec les artistes , musiciens, chanteurs et danseurs au rythme du tango. Mais je n’en dis pas plus,regardez  le film en version longue  (si vous aimez ou que vous voulez découvrir ce spectacle magnifique) 2 films de 15 et 12minutes:     tango 1 (15mn)           tango 2 (12mn)

 

 

et sinon en version courte !

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Nous rentrons chez nous vers minuit après une soirée inoubliable !

C’est dimanche et nous allons faire comme les argentins, nous lever tard et aller au marché : à la féria de San Telmo : c’est un des quartiers les plus anciens de Buenos Aires où l’on trouve d’anciennes maisons coloniales, des rues pittoresques et….des kilomètres d’artisans !

Nous allons donc flâner dans ce quartier, puis y revenir afin d’effectuer quelques achats : de belles ceintures de gauchos et quelques bijoux pour la famille et les copines !

C’est vrai qu’ici, aucun stand n’est pareil et on voit les artisans à l’œuvre , cousant, tricotant ou assemblant matières et matériaux divers. Il y a aussi beaucoup d’antiquaires, des  musiciens et quelques danseurs de tango , mais pas aussi bons que les couples de la veille. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes fatigués mais contents de nos achats et surtout d’avoir participé à cet événement.

Pour le troisième jour, nous allons visiter le quartier de Recoleto, en prenant différents métros pour y arriver et aussi pas mal de marche à pieds ! La marche en ville est très fatigante, bien plus qu’en campagne !

Nous allons visiter un cimetière, très réputé pour ses immenses tombes, appartenant à de grandes et rîches familles argentines. En effet, on découvre d’énormes tombes, pour certaines ressemblant à des mini-chapelles, d’autres plutôt à des portes de prisons, certaines s’affublant de bustes du défunt…..Nous allons , ensuite marcher dans un parc, mais pas vraiment agréable, car une grande avenue le partage. Mais nous pique-niquerons, au soleil, sur un banc.

Nous continuons en passant devant une sculpture métallique, Floralis Générica, comme son nom l’indique cela représente une fleur ; il y a du soleil et les reflets sont vraiment beaux !

 

 

 

 

 

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La balade nous mène jusqu’au jardin botanique mais malheureusement fermé le lundi, dommage ! Nous décidons alors de rentrer.

Ces quatre jours à Buenos Aires s’achèvent, nous aurons bien pris le temps de visiter cette ville , qui nous aura bien fait marcher mais aussi danser !

La suite, c’est un avion pour Lima, au Pérou et lever à 4h30 du mat !

A+  

dans le musée gaucho
en mode gaucho.....
le congrès
dans les rues...
théâtre Colon
le musée du jambon: une institution!
Parfait gaucho avec son maté!
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