Deux jours à Kolkata

 

Un petit saut de puce entre le Népal et la Thaïlande et nous voici à Kolkata ou Calcutta !

Et oui, on ne peut  pas quitter l’Inde comme ça, on a eu besoin d’une petite piqûre de rappel avant de quitter ce pays que l’on a trouvé finalement tellement attachant.

Mais commençons par l’arrivée : aéroport super clean et moderne, rien avoir avec Dehli par exemple. On cherche un prépaid et là, bonne surprise course pas chère pour effectuer tout de même 20 kms, lieu de notre guesthouse. Il est 17h30 et il fait déjà nuit à Calcutta, est-ce la pollution ? brume normale ?

Cela n’empêche pas la ville de grouiller…..ça y est on est bien de retour en Inde ! Klaxon, passage en force….on avait presque oublié avec le Népal !

Après une bonne heure passée dans les embouteillages, on arrive à notre guesthouse qui n’aura comme seul charme d’être près des lieux de visite….et aussi personnel sympa. Pour le reste, c’est un peu glauque…je passe sur les détails….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais tout d’abord, nous allons commencer par faire connaissance avec la police Indienne. En effet, nous avons eu quelques soucis de piratage de carte bancaire et nous devons aller porter plainte dans le pays où cela s’est passé et c’est l’Inde. On repère un bureau de police, on explique mais ce n’est pas le bon poste, il y en a un plus prêt de notre guesthouse et on nous y emmène à bord…..d’un fourgon cellulaire…bien fermé ….au cas où on s’échapperait ! Bref, on arrive au nouveau poste et là ….c’est comme dans un film : on rentre directement dans une grande pièce où l’on découvre tout un tas de policiers en blanc derrière des tables, des dossiers partout et bien sûr, le ventilo qui tourne !

Mais au fond , ils seront bien sympas avec nous, même s’ils nous demandent d’écrire la plainte à la main…avec un carbone : pas d’ordi, ni de machine à écrire, tout à la main !

On aura du mal ….car notre anglais est un peu approximatif et peu conventionnel, le gentil flic nous écrira une lettre que nous recopierons…à la main ; et puis dans ce commissaire, des gens passent, ça discute…on a l’impression qu’ils font œuvre à la fois de flic, juge et un peu assistant social ! On y reviendra le soir. Bruno pensait récupérer un papier plus officiel; mais non, on verra un autre gradé à qui on racontera encore notre histoire…ce dernier nous écoutera en nous posant d’autres questions pour son enquête…Et puis, il nous demande encore d’attendre car son supérieur veut aussi nous parler….Après un certain temps, un café offert (acheté par le policier au café du coin ! )…on nous laisse finalement partir car le boss est en retard. Ouf ! On a notre papier, on espère que ça ira, de toutes façons c’est comme ça en Inde ! Encore une expérience…originale !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sinon, à Kolkata, on verra le Victoria mémorial niché dans un parc très agréable ainsi que la cathédrale St  Paul (bof…)et puis un soit disant super temple d’après les guides mais tellement bondé de monde et « de marchands du temple » qu’on en sortira très vite !

Et puis..et puis en allant voir le pont de Howrah, pont gigantesque, on va tomber dans un quartier comme on n’en a encore jamais vu  (même si on croyait avoir tout vu en Inde): une effervescence comme pas possible ! C’est un souk à ciel ouvert avec des porteurs de tous côtés …..c’est indescriptible, tellement ça grouille d’activités ! Il y en a partout et je vous dis pas la circulation….y en a de tous côtés ! On va traverser ce fourmillement en se disant, après-coup qu’il ne fallait pas manquer ça !

Bref, Kolkata nous laisse sur notre faim…côté monument ; je n’ai pas trouvé le centre de mère Thérésa même si son effigie  est bien présente dans la ville …jusque dans le métro.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais à  Calcutta, la vie est dans la rue ! Justement ils préparaient un festival pour une déesse qui tire la langue et donc ça s’affairait : constructions  éphémères en bambous toutes plus grandes et fournies les unes que les autres : comme dit Bruno, leurs propres maisons sont plutôt crades mais là, c’est pour la déesse , alors on sort le grand jeu !

C’est fou…mais c’est l’Inde et j’en terminerai ainsi parce qu’il faut y aller….découvrir ce pays, ces habitants au cœur d’or  (sauf le pirate de carte), cette vie qui grouille…cette ambiance !

Au revoir l’Inde !