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Costa Rica

 

Nous n’allons passer que 4 jours au Costa Rica parce qu’on a pris le temps au Panama, et aussi parce que d’autres voyageurs nous avaient dit que c’est un pays assez cher….

Nous allons donc nous poser quelques jours et visiter une péninsule dans le golfe d’Osa.

Mais il faut d’abord faire le chemin inverse pour revenir de Bocas, et retraverser les montagnes. Ensuite, passage de douane côté Panama, sortie de territoire: pas de problème. Par contre au Costa Rica, le douanier nous demande un ticket de bus prouvant notre retour (le billet d’avion Panama/Rio ne lui va pas). On va pour s’en procurer un auprès du bus que nous allons prendre pour Golfito, mais le chauffeur ne délivre pas de ticket: uniquement de la capitale San José, et nous n’avons pas l’intention d’y aller….

Alors, avec nos sacs sur le dos, on va , on vient : de la douane au terminal de bus…..Je décide d’informer le douanier de la situation…et, sympa , il nous met finalement le tampon attendu pour rentrer ! Ouf ! On n’est pas tombé sur un têtu.

Après une bonne journée de transport, nous arrivons à Golfito, premier arrêt pour une nuit au Costa Rica.Tiens, l’hôtel appartient à un marseillais !  Déjà, nous remarquons que la jungle semble bien plus dense qu’au Panama.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est un pays qui compte de nombreux parcs nationaux et notre objectif est d’en visiter un, le plus proche du Panama et un des plus jolis, même si cela paraît compliqué; on verra bien.
Mais pour l’heure, on se va se relaxer dans la piscine de l’hôtel à l’eau très chaude certes mais çela  fait du bien !

Le lendemain, nous prenons un bateau pour rejoindre l’autre côté de la péninsule, Puerto Jimenez. Comme d’habitude, nous sommes en avance sur le quai et il n’y a pas grand-monde. On attend … il fait bien chaud, et en plus le bateau part une heure plus tard… normal, on a oublié le décalage horaire entre les deux pays !

 Durant le trajet, nous allons apercevoir au loin, mais tout de même majestueux, un groupe de dauphins. Tiens, ça commence bien !

Sur le quai, nous attend un taxi affrété par l’hostal, pour 5$ tout de même, pour seulement 1,7kms !

Sur place, une jeune fille nous accueille et nous montre notre chambre, avec cuisine commune ; c’est un peu vieillot, on a l’habitude ! Mais pas si mal.

Par contre, alors que nous nous installons, un cri d’oiseau particulier va nous pousser à sortir ; Et là, dans l’arbre devant notre chambre, un ara, magnifique, est en train de  grignoter un fruit. On va avoir le temps de l’admirer car il va rester un moment sur cet arbre.

Décidément, on a de la chance et le Costa Rica est bien le pays des animaux !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous décidons d’aller nous balader dans le village, qui, en lui-même ne présente pas un grand intérêt, si ce n’est qu’il est une porte d’entrée pour se rendre dans le parc du Corcovado, un grand parc national. Mais nous sommes sceptiques sur la manière d’y aller. On a entendu dire qu’il fallait absolument prendre un guide, que la partie intéressante du parc ne se situe qu’à 6h de marche…..et que tout cela coûte très cher ! Nous allons donc à la quête d’infos….

Et notre route va s’arrêter devant une pizzéria où nous voyons des vélos à louer….pourquoi pas ?

C’est là que nous allons rencontrer une jeune italienne parlant le français et qui travaille dans le restau. Cette jeune fille, au Costa Rica depuis 5 mois, va nous donner quelques tuyaux…c’est justement ce qu’on cherchait !

Elle va nous conseiller d’aller plutôt dans un autre endroit pour voir des animaux. En fait, pour Corcovado, la marche à suivre est trop compliquée et trop chère, on abandonne…

Par contre, nous décidons d’aller dans cette forêt où paraît-il , il y a beaucoup de maisons de vacances pour américains, mais c’est en pleine jungle !

Pour s’y rendre, on va se lever tôt, car le collectivo (bus collectif) part à 6h du mat. C’est en fait une espèce de « bétaillère » mais on a une place assise et on va papoter avec une française et une allemande qui ont fait du bénévolat dans un centre qui recueille des animaux, et là elles vont à Corcovado…avec un guide ! Elles nous disent avoir eu un bon prix, comme elles travaillaient dans ce centre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais nous, nous nous arrêtons plus tôt que le parc, et le collectivo nous laisse au bord d’un chemin. Bruno allume son GPS et on prend un chemin qui , durant un long moment, va longer la mer et des lodges. Nous allons croiser de nombreux quads et pour l’instant , pas d’animaux….enfin si : nous voyons nos premiers singes, des singes capucins, qui s’amusent bien au-dessus de nous. Le chemin se termine sur une plage caillouteuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous, nous allons continuer sur un sentier, un peu au hasard au début, mais qui va s’avérer bien sympathique même s’il fait très lourd !

L’italienne nous avait dit que des guides amènent des touristes sur un sentier mais qu’il n’était pas évident à trouver ! Grâce à Bruno et à son flair de montagnard, on y est peut-être….

C’est même sûr, car peu à peu le sentier se dégage. Les feuilles ont même été enlevées, sûrement pour éviter de faire du bruit et mieux voir les animaux, plus discrètement…enfin c’est ce que nous supposons.

Du coup, nous allons marcher le plus silencieusement possible….tout en étant aux aguets dès qu’un bruit se fait entendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes tous seuls, il faut dire qu’il est à peine 7h30 du matin ! Nous allons être récompensés car nous allons apercevoir : d’autres singes, mais aussi un iguane filant vite sur un arbre, un raton laveur que nous allons suivre discrètement. Et puis va s’enfuir devant nous….une sorte de gros cochon dinde ; Ah ! j’allais oublier : nous allons aussi voir une grenouille verte et bleue marine, très mignonne….et aussi entendre, comme au Panama de nombreux chants d’oiseaux.

Puis, en sortant de la jungle, sur les hauteurs, découverte surprenante : un lodge,très clean, en pleine nature ! Il y en a qui se cachent bien !

Après cette belle promenade, nous mangeons au bord de l’eau mais nous n’allons pas nous baigner car il y a beaucoup de cailloux ; nous allons passer l’après-midi sur la plage, à l’ombre, en attendant le collectivo qui doit passer vers 17H ; nous aurons l’occasion de revoir des singes et d’autres oiseaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici le bus, enfin la bétaillère qui arrive et….complètement pleine ; de toutes façons on n’a pas le choix car c’est le dernier et il faut bien rentrer. On va se faire une place, debout ,  au milieu  des locaux qui rentrent du travail, entre sueur et bus qui saute, car la route est en terre et cailloux avec beaucoup de trous. On serre les dents, surtout qu’on va pratiquement faire tout le trajet debout, à essayer de garder l’ équilibre !

Mais le jeu en valait la chandelle ! Belle journée…à peine un peu improvisée !

Le troisième jour, nous sommes allés louer des vélos… à la pizzéria. Il n’y avait pas la jeune italienne (on l’aurait remerciée) tant pis !

Notre objectif était d’aller jusqu’à une plage assez sauvage, paraît-il….Il fait chaud mais on est motivé !

Nous allons voir des zébus dans un champ et aussi des petits vautours…mais impressionnants, tout de même. Enfin, nous arrivons sur la plage, très jolie mais il y a pas mal de vagues et de forts courants…. Donc baignade un peu compromise….mais repos tout de même !

Notre petit tour au Costa Rica est terminé…..court mais sympa et nous reprenons la route en sens inverse pour revenir au Panama.Comme vous avez compris qu’on aime bien l’alternance, c’est côté montagne que nous allons passer nos derniers jours en amérique centrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Vallee de Anton

 

Je vous passe les détails du retour….mais tout cela dure quand même une bonne journée de transport même si les distances ne sont pas importantes. Il fait donc nuit lorsque nous attendons le dernier bus qui va nous mener à El valle d’Anton, petit village implanté dans une vaste caldeira. Il ne reste que 20 kms mais ces derniers vont me paraître à la fois longs et courts : courts car nous mettrons à peine 30 mn  pour effectuer le parcours sur une route de montagne à lacets, et long car le chauffeur roule comme «  un tambour » ; on comprendra qu’il fait la course avec un autre mini-bus ;

Il est 20h et , par chance,le bus va nous arrêter pile devant l’hostal !

C’est une auberge de jeunesse mais on a une chambre individuelle avec cuisine commune. En fait, nous serons les seuls, dans cette partie de l’auberge à nous faire à manger, on va donc bien en profiter !

Durant notre séjour, nous allons faire quelques balades et visiter une volière de papillons. Cette dernière n’est pas bien grande mais un des responsables va nous servir de guide en francais. Nous allons passer un bon moment à contempler ces papillons, que nous avons aussi admirés en pleine nature lors de nos précédentes randonnées. Regardez ! Nous, on est toujours aussi subjugués par les papillons !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant notre première balade, nous allons voir des cascades : tout d’abord, nous allons devoir emprunter la route pour ensuite continuer sur un chemin plus sympa et plus frais. Nous qui pensions qu’il ferait moins chaud, on se rend compte que durant la journée ce n’est pas le cas ! Arrivés à l’entrée, il y a deux hommes qui nous font signe de passer (on avait vu que c’était payant) et puis nous allons voir une première chute d’eau avec quelques bassins ; nous pensions nous baigner mais l’eau ne semble pas très propre : boue…ou autre chose, dans le doute, nous tremperons juste nos pieds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais nous allons profiter de la fraicheur de cet endroit paisible (nous sommes tous seuls).

Au retour, même cinéma, les deux gars nous font signe de passer sans payer. Merci, dit-on, car c’est rare !

Deuxième jour, nous allons marcher plus longtemps et encore sous le soleil : cette randonnée s’appelle : indira dormira, dont voici la légende :

   La légende conte qu'une jeune indigène fille d'un chef local,appelée Fleur de l'Air, était tombée amoureuse d'un soldat des conquistadors espagnols. Son prétendant, un fort et agressif guerrier du nom de Yaravi, voyant cela, se suicida devant son peuple et elle-même. Cela motiva Fleur de l'air à oublier l'espagnol pour ne pas trahir son peuple et elle décida d’errer dans la montagne en pleurant sa destinée, jusqu'au jour où elle se coucha sur le sol et mourut là en regardant le ciel, à la cime des montagnes. Immortalisant son sentiment, resta sa silhouette comme symbole d'un amour vrai.

 

Lorsqu’on sait cela, on peut imaginer les courbes de cette demoiselle en regardant la montagne. Mais nous, on a bien sué et bien  grimpé pour arriver sur les crètes et trouver un peu de fraicheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais ensuite, il a fallu redescendre, ce qui n’était pas facile car le sol, en terre poudreuse était glissant. Nous cherchions aussi un coin d’eau pour nous rafraichir mais là encore, pas de possibilté de nous baigner car la rivière était plus ou moins à sec. Finalement, nous allons trouver un endroit dans le lit de la rivière pour au moins nous tremper les pieds, et manger notre sandwich. Sur le chemin du retour, nous allons passer devant des pétroglyphes dont la signification et les auteurs ne sont pas connus….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernier jour à El Valle et nous n’allons rien faire!…et oui, cela fait du bien aussi de rêvasser, se prélasser ou papoter avec d’autres voyageurs ; d’ailleurs, rencontre sympathique avec  un couple de papi/mamie baroudeurs : à 72 ans, ce couple de Québecois voyage pas mal et ne possède plus de maison mais un bateau au Panama et un camping car ! On va bien discuter avec eux !

Mais il faut aussi penser à la suite….et retour à Panama City à 3h de route . Ensuite, nous nous envolerons pour le Brésil et la première destination : Rio de Janeiro.

Du  Panama nous garderons surtout une belle immersion dans la nature et nous n’oublierons pas  tous ces oiseaux qui nous auront bien fait lever la tête ! 

A bientôt…à Rio !

 

 

 

                     

avion "spécial parc"
termitière
grillage emprisonné!
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