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     Laos 2 

    Nong Khiaw et Nuang Ngoi

 

Nous quittons Luang Prabang pour nous diriger vers un petit village : Nong Khiaw encore plus au nord du Laos, sur les bords de la rivière Nam Ou. Nous prendrons un mini van pour nous y rendre. Avec Bruno, arrivés les derniers (nous pensions prendre un autre bus), le chauffeur nous place devant : les meilleures places quand ça tourne !

Allez ! C’est parti pour 3h ! Le chauffeur roule plutôt cool, c’est bien, quand tout à coup il s’arrête brusquement au bord de la route. En fait, des gamins vendent des rats et il va leur en acheter 3 ou 4, sans doute pour sa consommation personnelle !!! No comment !

Je vois le visage des filles du bus changer de couleur…Quant à moi, je ne regarde pas trop, surtout que le chauffeur les attache à la portière. J’espère juste qu’ils ne vont pas s’échapper ! J’oublie vite en regardant le paysage….qui est magnifique !

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Arrivés à Nong Khiaw, environ 3500 hts, nous partons en taxi collectif, pour pas cher, donc on ne négocie pas  (pour une fois) jusqu’à notre guesthouse. En fait, toutes les guesthouses sont regroupées de l’autre côté du pont et font face à la rivière. J’avais demandé un bungalow avec vue sur rivière et c’est le cas, même si un bâtiment cache la vue aux autres bungalows.

On va passer 3 nuits à Nong Khiaw ; après une petite balade dans le village, on se sent bien ; il y a certes des touristes mais ce n’est pas la foule.

Le soir, petit restau familial, on attendra 3/4h avant d’être servis (la cuisinière enverra la famille aller acheter les ingrédients manquants à l ‘épicerie du coin)  mais on a l’habitude. On n’a que ça à faire et franchement au Laos, on ne se prend pas la tête, on voit venir…..

Le lendemain, après un petit dej sur notre terrasse, on va grimper en haut de la colline pour avoir un view point. Il fait super lourd et ça grimpe, ça grimpe mais on arrive en haut et comme d’hab : la récompense : une vue à couper le souffle sur le village, les pains de sucre (forme des montagnes) de part et d’autre, la rivière en bas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On va manger nos sandwiches tranquillement, prendre le temps (encore…) avant de redescendre en s’accrochant aux branches car c’est assez pentu !

Après, repos bien mérité sur notre terrasse à regarder passer les bateaux…si c’est pas du boulot, ça ! Puis, repas, toujours même endroit, puisque c’est bon, et puis on a juste le temps de regagner notre guesthouse qu’un orage éclate. Il pleut, il pleut toute la nuit. Le lendemain matin, la pluie n’a pas cessé, nos voisins partent pour un trek à la journée, on leur souhaite bonne chance, avec ce temps !Quant à nous, on profite du temps pourri pour mettre à jour le blog et puis vers 11 h ça se lève, on dirait. On avait prévu de louer des vélos mais comme ça doit bien glisser, on abandonne l’idée et on part à pieds mais en emportant nos ponchos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On décide de marcher le long de la rivière, le sentier est sympa et finalement pas trop boueux.

On va traverser un village, rencontrer des villageois sur ce sentier qui est assez fréquenté ; les gens ici nous sourient nous disent « bonjour » : sabadee » en Laotien et les enfants nous font des petits signes amicaux, c’est sympa !

Petit arrêt pique nique et on décide de continuer mais la pluie revient, on enfile nos ponchos et on rebrousse chemin. Il pleut mais ce n’est pas le déluge, on va croiser d’autres personnes qui marchent tranquillement en tong sous la pluie, ils doivent rigoler de nous voir aussi

emmitoufflés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis, tout d’un coup, rencontre impromptue ! Bruno qui est devant me dit : « tiens, un éléphant » ! Un quoi ? Je pense n’avoir pas compris ! Mais si, sur ce chemin, on croise un gars sur un éléphant. Ce n’est pas un éléphant à touristes (comme on en vus jusqu’à présent) mais un animal qui sert au transport, comme on peut le voir. Petit bonjour, photo rapide car le gars n’a pas le temps de s’arrêter et on arrive à notre guetshouse un peu trempés mais pas autant que nos voisins qui reviennent de leur trek complètement mouillés. Il faut dire qu’il a continué à pleuvoir tout l’après-midi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nuang Ngoi

Le jour du départ arrive, on va faire 1 h de bateau pour rejoindre un autre petit village , le village de Nuang Ngoi qui n’est accessible que par voie fluviale.

Mais avant d’embarquer, on va assister à celui de locaux qui viennent s’approvisionner au village et repartent sur leurs propres canots. Il y a les « mamies porteuses », enfin c’est comme ça qu’on les a appelées ; on en a vu deux, qui portaient des sacs de plusieurs dizaines de kgs sur le dos, et aidaient au chargement des bateaux. Mais le plus incroyable a été certainement cette petite fille qui aidait sa famille à charger les différents colis ; regardez plutôt, vous allez être ébahis ! Du coup, on s’est dit : « quand tu as une charge à porter, appelle une mamie ou un gamin » ! De toutes façons, les hommes sont dans le hamac !

Mais le bateau arrive et c’est à nous d’embarquer….en  passant par les fenêtres….à la bonne franquette ! On est en fait dans un petit rafiot qu’on remplit, qu’on remplit de touristes. Aîe ! Aïe ! Aîe ! Combien encore avant qu’on ne coule ?

 

 

 

 

Mais heureusement un autre rafiot arrive, certains redébarquent pour aller dans l’autre ! Ouf ! On peut partir !On est vraiment au ras de l’eau, le banc est un peu dur mais encore une fois  le paysage nous fait oublier tout le reste ! Au bout d’une heure, nous arrivons à Nuang Ngoi.

Là, de nombreux locaux nous attendent pour proposer leurs guesthouses. Ah! oui, j’avais oublié de dire que pour une fois, nous n’avons rien réservé, les prix sur Booking sont plutôt élevés et puis on nous a dit qu’il y avait pleins de guesthouses au bord de la rivière. En effet, un jeune occidental nous aborde en anglais (je pense tout d’abord que c’est un touriste) mais non, il a des bungalows au bord de la rivière pour 80000Kips ( c’est à dire 7,50 euros), ça va, ça rentre dans le budget ! On va voir, belle vue, en hauteur sur la rivière, bungalow basique, eau chaude (c’est important car il fait un peu frais) ; on voit une maison en construction derrière, il nous dit qu’il y a quelques travaux mais pas de bruit, c’est vrai, on n’entend rien, on dit OK, on ira le voir pour les papiers plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

On commence à s’installer quand on entend des coups de marteaux et même une scie circulaire qui se met en marche ! Ah ! Non ! On ne peut franchement pas rester dans  ce cadre idyllique avec ce bruit qui gâche tout ! Vite, on ferme et on va chercher ailleurs ; on fera affaire très vite un peu plus loin, avec une mamie : même style, même prix mais avec le bruit en moins ! Retour chez l’autre qui bien sûr fait la "tronche", on s’excuse et on repart. C’est la première fois qu’on fait ça mais au fond il ne nous avait pas dit la vérité ! On peut enfin s’installer, manger un bout et arpenter la seule rue du village, en terre !

Ici, toutes les maisons donnent sur la rue où poules, canards et humains semblent faire bon ménage ! Un village de campagne, comme du temps de nos grands-parents, enfin c’est ainsi qu’on l’imagine : des motos mais pas de voitures, des gens dans la rue qui se parlent dès le matin ,car devant le restau où l’on prend notre petit dej, une femme , de l’autre côté de la rue , à une table, sert le petit déjeuner aux autres villageois du quartier. La restauratrice qui nous a préparé nos pancakes ira prendre son petit dej à la soupe populaire ! (payante, tout de même)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais on est surtout venus pour se balader ; alors, après avoir photographié une pseudo carte du coin, on part à pieds (vtt trop chers) vers le seul chemin qui mène aux différentes randos du coin.

Au bout d’une heure et demi, on va atteindre le premier village ; il y a des constructions en osiers, bambous et les maisons sont sur pilotis ; par contre, les villageois semblent assez austères malgré le panneau d’entrée de bienvenue ; on décide de passer notre chemin et de continuer….Du coup, on a un peu oublié la carte et on marche sur ce grand sentier qui ressemble plutôt à une piste, en espérant atteindre un autre village. On va croiser des jeunes en vtt qui rebroussent chemin car trop dur, nous, on décide de poursuivre après avoir mangé nos sandwiches. Il fait chaud et la route monte, monte !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On pense qu’on s’est un peu plantés car l’autre village n’était pas si loin….mais on décide de continuer un peu car on sent qu’on va avoir un beau point de vue. C’est bien le cas, superbe vue ! Par contre, on devine au loin le chemin qui n’arrête pas de monter ! Du coup, on fait demi-tour ; on aura tout de même marché 6 heures ! On est vannés mais contents !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bruno me fait juste remarquer que nous avons peu entendu de bruits d’animaux, c’est vrai mais nous avons aussi rencontré beaucoup de chasseurs, ceci explique peut-être cela…..Par contre, je n’ai eu de cesse de m’extasier devant des papillons multicolores et très gros, magnifiques !

Le deuxième jour, on ira finalement jusqu’au deuxième village, très joli, où là, les habitants seront beaucoup plus ouverts. Les constructions sont aussi beaucoup plus belles, les enfants jouent dans la rue, certaines femmes tissent, d’autres papotent tout en cuisinant. Du coup, on va faire une halte au restau du coin où l’on va prendre un thé laotien, c’est à dire un thé avec pleins d’herbes , au goût ça s’apparente plutôt à une tisane. Mais ensuite, le proprio va nous offrir du Lao, lao, un alcool local, on ne peut pas refuser ! Bon, il est midi, c’est l’heure de l’apéro ! C’est une eau de vie de bambou…soit disant, on prend surtout un bon coup de bambou (facile…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On repart, ravigorés par notre lao, lao mais on décide de rentrer, le ciel se couvre et on n’a pas pris les ponchos. Finalement, pas de pluie, on ira manger quelques pâtes avant d’aller se relaxer sur notre terrasse. Tiens, de nouveaux voisins, français, de Montpellier, du coup, on "tchache" , ça fait du bien de parler français ! De toutes façons, on n’aurait pas pu faire la sieste car la voisine du restau a mis la musique à fond et ça chante en karaoké ; sans doute pour marquer la fête nationale qui était ce WE….peut-être ici le font -ils en décalé….

Allez, dernière soirée avant de reprendre le bateau et retourner au premier village où l’on a envie de rester quelques jours de plus. Un dernier aurevoir à notre mamie logeuse, un personnage…plutôt sourde , ne nous parlant qu’en laotien mais bien sympa !

On va reprendre le bateau pour Nong Khua où l'on va passer quelques jours de plus, enfin on ne sait pas combien encore......

 

 

 

 

Photos et vidéos  de ces charmants villages perdus!

 

 

paysage des berges entre les deux villages
Nong Khiaw vu d'en haut
petite partie de pétanque!Trace du passage des Français
champs de riz (récolte terminée)au milieu des montagnes
Maintenant vous comprenez pourquoi on a eu du mal à quitter ces villages!
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