Chili1: île de Pâques | tour-du-monde

Ile de Pâques

Nous voici sur l’île de Pâques, ou autrement appelée en maori Rapa Nui ; je préfère ce nom qui lui convient mieux. Ici, on est au Chili où les cultures maori et chilienne sont toutes les deux bien présentes. On est donc accueillis par un collier de fleurs, tout comme à Tahiti, c’est sympa, surtout qu’on est un peu « nase » avec le décalage horaire…et repas dans l’avion à 4h du mat.

D’ailleurs, après s’être installés, on va commencer par faire la sieste…car ici, c’est l’après-midi, alors que pour nous, c’est encore la nuit ! Et en plus, il pleut….la pluie nous suivrait-elle ?

Allez, après un bon repos, on décide d’aller se balader dans Hanga Roa, la seule ville et port de pêche. Nous allons prendre un petit dej (à 4 h de l’aprem) et découvrir nos premiers Moaï sur la jetée.

Le soleil est revenu, le vent souffle pas mal et les vagues sont belles…..on commence à respirer l’air de l’île de Pâques !

Nous allons y passer 4 nuits et donc bien profiter de cette petite île sur laquelle on va se sentir bien.

Le deuxième jour, après un réveil à 10h du mat, on est surpris en voyant l’heure, nous décidons, après un bon petit dej, d’aller se balader à pieds vers le premier site de moaï, ces espèces de bonhommes en pierre volcanique dont les origines remontent aux premiers habitants de l’île, les Haumaka. Ils sont au nombre de 887 sur l’île, tournés, pour la plupart vers la terre. Erigés sur des ahus, sorte de plateforme, ils font étrangement penser aux tikis et aux maraes à Tahiti. Mais comme personne ne sait exactement à quoi ils servaient…..je ne m’aventurerai pas plus sur leur fonction ; ce qui est sûr, c’est qu’ils sont impressionnants parce qu’imposants (entre 3 et 9 m de hauteur pour un poids moyen de 14 tonnes)

C’est donc sur un sentier au bord de la falaise que commence notre randonnée, il fait moitié soleil, moitié gris…on a pris les parapluies ! Mais le paysage est à couper le souffle : tant d’immensité : entre les grosses vagues qui déferlent sur les falaises et le paysage vallonné, côté terre, on ne sait où donner de la tête ! Nous allons nous acquiter de notre prix d'accés au parcs, pour visiter les sites qui se trouvent pour la plupart dans des parcs nationaux, avant de reprendre notre route. Puis, le sentier qui monte, va nous amener jusqu’à un cratère , car l’île est volcanique ; dans celui-ci, comme dans les autres, une végétation endémique de zone humide a poussé car le cratère est rempli d’eau et partiellement protégé des vents de l'océan ; c’est très beau !

Nous n’irons pas finalement jusqu’au site car la pluie commence à tomber (on décide de le faire le lendemain), donc descente en compagnie de 3 chiens qui vont nous suivre jusqu’à la ville et une chienne jusqu’à la guesthouse ! Il y a de nombreux chiens errants qui cherchent des maîtres…mais nous devons lui faire comprendre que la route s’arrête là avec nous !

A la guesthouse, nous allons sympathiser avec deux voyageurs français, Aurélie et Sylvain, qui font , eux aussi un tour du monde ; nous allons, bien sûr, échanger nos expériences, partager quelques anecdotes……et le temps passe... agréablement !

Troisième jour, nous louons une voiture pour effectuer le tour de l’île. Nous allons, durant toute la matinée, nous arrêter pour arpenter les différents sites de moai.

Même si on retrouve les mêmes caractéristiques, tous sont différents , parce que placés en lignes comme le Ahu Tongariki (photo mondialement connue), ou disséminés comme ceux de de Rano Raraku. Et puis, on longe la côte où les couleurs sont superbes ; entre la terre rouge ou sombre comme la lave et le bleu du ciel mélangé au turquoise de la mer, tout cela est superbe ! Il ne manquait plus , dans ce décor sauvage que quelques chevaux, et nous allons en voir de très beaux…tellement libres !

Alors que nous cherchons un petit coin pour pique-niquer, nous allons être témoin d’un accident. Nous suivons un quad conduit par deux japonaises quand, pour éviter un trou, la conductrice va faire un écart, le quad va glisser et plonger dans les barbelés. Nous descendons très vite. Les jeunes filles sont coincées dans les fils barbelés, conscientes. Nous allons les sortir, en leur demandant où elles ont mal.Une a très mal au bras et l’autre un peu au visage mais ça aurait pu être plus grave !

On va les amener jusqu’aux urgences , à plusieurs kms mais heureusement, elles parlent et ne disent pas sentir d’autres troubles. A l’hôpital, nous les laisserons aux mains de spécialistes.

Bon, après cet épisode, assez stressant, tout de même, nous reprenons notre tour de l’île là où nous l’avions laissé. Et nous décidons d’aller manger un bout à la plage où nous irons même nous baigner : un peu de repos.La fin de journée sera plus calme, en pleine nature ! Le soir, nous allons voir, avec Aurélie et Sylvain un groupe de danseurs et danseuses maoris. Chants et danses sont énergiques, Sylvain va même être appelé à participer à une danse avec une belle vahiné,on s’amuse bien ! Dernière journée à Rapa Nui où nous repartons à pieds, le long de la côte. On y va aussi pour voir les derniers sites et les moai situés au bord de l’eau vont particulièrement nous émouvoir, surtout que nous y retournerons au coucher du soleil avec nos amis français. Le ciel est un peu nuageux et nous n’allons pas voir le soleil se coucher mais les couleurs sont belles et Aurélie va faire des photos sympas…..et originales ! Regardez plutôt !

Voilà, c’est fini ; on se dit aurevoir, Aurélie et Sylvain partent le lendemain. Notre route va se recroiser à Valparaiso au Chili, pour boire une bonne bière et encore bien discuter autour de nos expériences respectives ; encore une belle rencontre avec des jeunes qui, comme nous , vivent le voyage , comme des occasions de rencontres et d’échanges !

L’île de pâques aura été une superbe étape dans notre voyage ! En route, ou bien en vol pour Santiago du Chili !