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Vallée Sacrée- Macchu Pichu

 

 

Nous voici pour 4 jours dans la vallée sacrée, qui commence à une trentaine de kms de Cuzco. Elle représentait un haut lieu religieux puisque les prêtres et les astrologues incas la considéraient comme la projection terrestre de la voie lactée, la galaxie ou l’on trouve les principales constellations incas : le lama, le condor, l’arbre…

 

Pisac :

C’est par la ville de Pisac et son site que nous allons commencer, et nous y allons en collectivo. Par contre, le site étant à quelques kms sur les hauteurs, nous allons continuer en taxi, car il n’y a pas de collectivo qui y monte.

Nous ne prenons pas le retour car il y a un chemin qui descend jusqu’au village, même si le chauffeur nous dit que ce n’est pas possible. Après quelques mois de voyage, nous préférons nous faire notre propre opinion…..

Nous découvrons à la fois un ancien village que l’on va atteindre par un chemin assez ardu (on est à 3600m) et on y va tout doux, même si nos réserves en globules rouges doivent être maintenant assez bonnes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons d’en haut, découvrir la magnifique architecture qu’offrent les terrasses qui sculptent tout le flanc de la montagne et qui sont encore cultivées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bâtisses, quant à elles, ont été rénovées, mais nous donnent un aperçu de la configuration du village : lieux réservés aux temples et aux prêtres, puis ceux qui étaient pour les nobles et les militaires et enfin les maisons pour le peuple. L’organisation de ce site ressemble étrangement au Macchu Pichu que nous irons voir plus tard.

Au milieu des groupes de touristes, le son d’une flûte se fait entendre, et dans ce cadre, c’est très beau !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il faut penser à redescendre et apparemment, le chemin d’accès est interdit. Croisant un guide, celui-ci va nous en indiquer un autre. Nous apprendrons que le premier a été fermé pour cause d’accident .

Bruno est déçu, car étant déjà venu à Pisac, il a souvenir que les plus belles bâtisses se trouvent justement dans la partie interdite, de l’autre côté de la montagne.

Bon, on va tout de même redescendre par un sentier pentu mais très joli, contournant parfois d’autres terrasses où nous pourrons voir un ancien cimetière accroché à la falaise. Nous rencontrerons très peu de touristes, juste une famille belge avec qui nous allons faire un bout de chemin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés au village, nous avons faim et nous allons manger au marché (pour 5 soles, un peu plus d’un euro) une très bonne soupe et un plat de poulet avec quinoa, que demande le peuple ?

Nous allons ensuite reprendre un collectivo, qui ne va pas arriver de suite…..c’est aussi ça le voyage, attendre, attendre. Mais c’est aussi l’occasion de regarder et de manger….une glace achetée auprès d’un  marchand ambulant.

 

 

 

 

 

Urubamba :

 

Une heure de route plus tard et nous voici à Urubamba où l’on trouve, non loin, deux autres sites. Il est 15h , va t-on avoir le temps d’y aller ? Pas de souci, aussitôt notre sac posé, la proprio de l’auberge nous organise le tour en appelant un taxi ; on se la fait VIP pour une fois! (même si le carosse n’est pas une Mercédes !)

Nous roulons pendant une heure  sur une route non asphaltée pour arriver sur le site mais c’est très beau :          

les Salines de Maras.

Plus de 4 000 bassins en terrasses, irrigués par une source chaude, offrent tous une palette de teintes du blanc au brun. Un spectacle saisissant qui existait déjà avant les Incas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais aussi un calvaire pour des générations d’hommes qui portent à même le dos ,d’énormes sacs de ce sel qui leur dévore lentement la peau et les yeux. 

D’ailleurs, c’est en revenant que nous allons voir même des gamins porter des bassines remplies de sel ! Autre pays , autres mœurs……

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous reprenons la route, avec notre chauffeur particulier jusqu’au site suivant :

 

 

Le site de Moray :

 

Ce serait un ancien laboratoire agricole Inca découvert en 1930. Les terrasses sont en étage dans un amphithéâtre et le site aurait servi de test pour les cultures afin de les réaliser grandeur nature dans la Vallée. La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de climats différents. C’est impressionnant, regardez plutôt :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Macchu Pichu:

 

Il est 18h et nous rentrons à l’hôtel pour une bonne nuit de repos, avant d’entamer notre périple jusqu’au Macchu Pichu.

Si je dis périple, c’est que, pour éviter d’emprunter le train le plus cher du monde : 60US $ pour 30kms, nous allons user de ruses et d’efforts aussi ! 

Tout d’abord, nous allons prendre un collectivo pour nous rendre à Santa Térésa ; la route est magnifique mais ça tourne, ça monte ; on va passer un col et nous allons descendre sur le versant amazonien, où le temps et la végétation sont complètement différents : l'aridité a laissé place à l'humidité et à la  végétation luxuriante. Nous sommes aux premières loges avec Bruno, juste à côté du chauffeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pause déjeuner est la bienvenue et nous mangeons nos sandwichs avant de repartir pour une heure de plus sur une route non asphaltée, étroite, avec ravins à tous les tournants !

Waouh ! je ne bronche pas…..de peur de déranger le chauffeur qui a besoin de toute sa concentration !

Ouf ! Comme diront d’autres jeunes français avec nous, on est arrivés !

Mais la partie n’est pas gagnée puisque la route s’arrête là ; maintenant , nous avons à effectuer 8kms à pieds le long de la voie de chemin de fer. Il est déjà près de 16h et c’est parti !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il y a beaucoup de monde sur ce chemin finalement, de nombreux jeunes et des locaux, bien plus que dans les trains que l’on va croiser. N’ayez crainte, ces derniers roulent lentement et on a le temps de les voir venir et de se serrer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais la fatigue de la journée commence à se faire sentir, surtout que la nuit commence à tomber…Heureusement, nous allons terminer avec un groupe qui a apporté des lampes frontales, utiles notamment lors de la traversée sous un tunnel !

Il est 18h30 lorsque nous arrivons à Agua Caliente, ou autrement appelée le village du Macchu Pichu. Ici, l’ambiance est différente : il y a de nombreux touristes dans la ville, qui a des airs de Pas de La Case !

Le lendemain, nous décidons de ne monter qu’en début d’après-midi au Macchu Pichu ; en effet, il pleut un peu et apparemment, la majorité y vont très tôt le matin. Nous prenons le parti de faire la visite l'après midi, en espérant qu’il y ait moins de monde. Nous allons effectuer la montée jusqu’au Macchu Pichu en bus : 12US $/ personne l’aller, pour juste quelques kms…. on prend encore les touristes pour des vaches à lait !

Nous décidons de ne pas prendre  le retour, un chemin descend jusqu’à la ville.

Il y a encore du monde mais beaucoup redescendent ou se reposent sur les terrasses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Macchu Pichu, la ville sacrée oubliée, cette ancienne cité inca du XV ième siècle en impose perchée sur un promontoire rocheux. Nous allons tout d’abord monter au plus haut afin d’avoir une vue d’ensemble des terrasses et de l’ancienne cité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On pense que Machu Picchu aurait été une des résidences de l’empereur Pachacutec. Cependant, quelques-unes des plus grandes constructions et le caractère cérémonial de la principale voie d’accès au llaqta  (nom donné aux anciens villages des andes) démontreraient que le lieu fut utilisé comme un sanctuaire religieux. Les deux usages ne s’excluent pas forcément. En revanche, les experts ont écarté l’idée d’un ouvrage militaire.

Ensuite, nous allons descendre et déambuler dans les différentes constructions. Ici aussi, de nombreuses rénovations ont été faites afin de mieux prendre conscience de l’ampleur et de l’organisation des différentes bâtisses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis, on retrouve les cultures en terrasses, spécifiques à la région.

Quelles impressions ? De majesté , bien sûr mais c’est surtout le cadre qui est magique !

Sinon, nous n’avons pas ressenti le côté mystique du lieu, peut-être trop de monde ……

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que la valse des bus bat son plein, nous redescendons à pieds, mais la pluie va nous surprendre, et c’est bien mouillés que nous arriverons à Agua Caliente ; un petit massage pour moi fera oublier le dernier épisode de la journée !

Le lendemain, nous reprendrons la route dans l’autre sens : à pieds, tout d’abord,  mais sans pluie (alors qu’elle était annoncée) . Nous ferons la pause-repas dans un restau implanté au bord de la voie ferrée. Très bonne surprise dans cet endroit au milieu de la forêt avec vue sur le Macchu Pichu,  un service et des plats présentés à la française ! Seul le prix restera bien local, tant mieux pour nous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant notre collectivo, nous allons discuter avec deux jeunes françaises, très sympas que nous retrouverons dans le bus pour Aréquipa, le lendemain. Il ne manque plus que la partie sur route et là, nous allons mettre moins de temps que prévu. Il est vrai que le chauffeur prend tous les racourcis possibles, et nous ne nous arrêterons que quelques minutes en 6H !

 

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On n’est pas mécontents d’arriver vers 19h à Cuzco où, c’est en allant manger un bout dans notre quartier que nous allons assister à une cérémonie : c’est la fête de San Domingo, le saint patron, dont la statue est portée, un peu énergiquement, par un groupe d’hommes, ainsi qu’une vierge locale; ça chante et même ça boit; des pétards sont lancés régulièrement (nous avons remarqué qu’en Amérique du sud, ils aiment bien lancer des pétards). Encore une fête !

Mais nous sommes fatigués et allons nous coucher. Le lendemain, autour de l’église, c’est encore la fête et des petits restaus ont été implantés pour l’occasion. Nous allons ainsi nous attabler, avec les locaux et manger notre premier cuy (cochon d’inde) ; au goût ça s’apparente au lapin, ça nous change un peu du poulet !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’après-midi, nous la passerons à nous balader dans la ville,  à explorer d’autres quartiers en nous arrêtant souvent sur les bancs publics. On récupère du Macchu Pichu !

La suite, c’est un bus de nuit pour Arequipa  (j’ai demandé si c’était chauffé, j’ai cru comprendre que oui, on verra bien !)  

même les fours à pizza sont incas!
Ils sont pas mignons les viscaches?
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