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Arequipa

 

Et bien le bus n’était pas chauffé…encore une fois ! Comme dit Bruno « ils n’aiment pas avoir chaud dans ce pays ! ». et nous qui avions conseillé la compagnie de bus aux françaises, mais on l’avait testée de jour….. Il paraît qu’il faut demander le chauffage !

Allez ! heureusement qu’il fait plutôt beau à Aréquipa lorsque nous arrivons vers 7 h du mat.

Nous allons rejoindre notre hostal et prendre un petit déjeuner sur la terrasse, où la vue sur les deux volcans qui entourent la ville, le Misti et le Chachani, est superbe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On va aussi réserver une sortie pour le lendemain au canyon de Colca auprès de l’hostal.

Mais tout d’abord, visite de la ville, et comme il se doit, on commence par la Place des Armes (il y a toujours une place des armes dans les villes d’Amérique du sud !)

Et là, belle surprise ! Nous arrivons sur une place toute blanche ; ce n’est pas pour rien qu’Arequipa est appelée, « la ville blanche ». Déjà, en arrivant, nous avions remarqué que les bâtisses étaient faites avec cette pierre blanche (pierre volcanique appelée sillar) ; mais j’avoue qu’en atteignant la place principale, ça en jette !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La cathédrale est magnifique (on apprendra qu’un de ses clochers a été refait, suite au dernier tremblement de terre de 2007) mais on  n’ y voit que du feu ! C’est très beau et très majestueux.

Nous pourrons même rentrer à l’intérieur (pour une fois, car les monuments religieux sont rarement ouverts en journée ).

Nous allons continuer la visite de la ville, nous promener dans ces charmantes rues, rentrer dans des cours afin d’admirer de magnifiques demeures bien restaurées.

Nous irons visiter le musée d’une banque aussi joli par la structure de sa bâtisse que pour ce qu’il contient ; on y verra tout de même quelques belles aquarelles, peintes par un artiste d’Arequipa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le déjeuner, ça sera ceviche de poisson (poisson cru mariné) et chicharon de poisson (poisson pané à la farine de maïs)  accompagné d’un verre de chicha (base de manioc et fruits rouges souvent) dans un petit bar mais très bon …et toujours pas cher !

L’après-midi, nous allons continuer à nous balader dans la ville, jusqu’au marché central et rentrer dans de nombreuses églises. Toutefois, c’est l’extérieur de celles-ci qui est souvent plus remarquable. Regardez ces portes, on dirait de la dentelle, tellement c’est fin, il faut dire que la pierre volcanique est très maléable !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais Arequipa est surtout connu pour le monastère Santa Catalina qui est en plein centre ville et non loin de notre logement.

Le responsable de l’hostal nous a conseillé d’aller le visiter à la nuit tombante, il paraît que c’est plus sympa.

C’est ce que l’on fait; il n’y a pas beaucoup de monde et la pénombre, puis l’obscurité, révèlent encore plus l’aspect religieux de la bâtisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce monastère du XV ième siècle est immense, c’est le plus grand monastère du monde avec ces 20462m2. On dirait une mini-ville;  il y a d’ailleurs des rues, des maisonnettes, on se croirait en Andalousie ; chaque quartier est très coloré : maisons à la chaux rouge ou bien peintes en bleu, en jaune, c’est très gai de l’extérieur.

Par contre, lorsqu’on pénètre à l’intérieur de ces dernières, c’est beaucoup plus austère : on y découvre la maison d’une religieuse:  la chambre avec crucifix, la cuisine et aussi une petite pièce bien fermée, sans doute pour s’isoler encore plus. Certaines ont même une petite cour. Par contre, la plupart n’avaient droit qu’à un immense dortoir. Le couvent a compté jusqu’à 500 religieuses, des carmélites, actuellement il n’y en a qu’une quarantaine.

La visite du soir est sympa car des bougies sont allumées, ainsi que les cheminées; ça met de la vie dans ce monastère! Par contre, vues difficiles pour les photos !

Nous rentrons, bien ressourcés……

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Canyon de Colca

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Le lendemain, nous partons vers 8h et pour deux jours vers le canyon de Colca, un des plus profonds canyon du monde (3400m). Nous avons choisi la formule où on le voit d’en haut, alors qu’on peut aussi le parcourir en marchant à l’intérieur de celui-ci.

Nous sommes donc dans un mini bus avec une majorité de locaux et une guide; pour ces  deux jours, on se le fait « voyage organisé », ça nous change.

Nous allons emprunter une très jolie route. Mais qui dit « tour », dit "Market" et l’on va s’arrêter deux fois ! Heureusement qu’ils se trouvent près de jolies petites églises !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après plusieurs arrêts photos, nous allons déjeuner dans un restau…pour touristes, sous forme de buffet. En sortant, un jeune garçon est devant le restau avec un alpaga. Il est là pour la photo, bien sûr, et pour récupérer un peu d’argent. Beaucoup de touristes vont se faire prendre en photo avec lui et son animal. Nous sommes gênés et ne cautionnons pas cela!

Après le repas, nous allons directement aller à l’hôtel qui est prévu dans le prix. Mais nous n’allons pas y rester longtemps, puisque nous repartons nous relaxer pour quelques soles, dans des bains d’eau chaude à ciel ouvert, non loin de là.

C’est sympa et ça réchauffe bien! (eau entre 38 et 40°). Retour à l’hôtel avant d’aller au restau qui se trouve dans le village; la formule repas/petit spectacle n’est vraiment pas chère (8euros/personne) donc, on y va; on verra bien !

En effet, c’est simple et le spectacle de danse aussi: il y a tout de même un groupe de musiciens et un couple de danseurs qui reprennent des danses folkloriques à thèmes: l’amour, l’agriculture…. La soirée se termine assez tôt et nous regagnons notre chambre….glaciale !

Je dormirai assez mal, ayant peut-être pris froid sur la digestion ! Mais il faut pourtant partir et à 6h du mat pour la fameuse vallée de Colca et son canyon tant attendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y aura une autre pause « market » devant une autre église avec des jeunes danseurs en habit traditionnel à 7h du mat; les pauvres ! Tout ça pour satisfaire le touriste……Les mères sont au stand de vente des produits locaux.

Enfin , nous voilà dans cette magnifique vallée, le canyon est de plus en plus étroit et nous allons emprunter une route non carossable pour nous arrêter un long moment voir voler des condors, à Cruz des Condors. Voilà pourquoi on nous a fait lever si tôt! C’est que ces oiseaux ont besoin de vents ascendants pour s'envoler et bien plâner; il paraît que c’est le matin que c’est le mieux et donc qu’on en voit le plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A peine descendus du bus, nous essayons de nous approcher au maximum de la falaise; il y a beaucoup de monde!

Pendant que Bruno prend des photos, je me dirige vers un autre point de vue, mais là…je saute un petit peu, vraiment pas de très haut…..et patatras, je glisse et je  me ramasse comme une crêpe! Le truc, c’est que je sens que j’ai du mal à me relever  aïe, aïe, aîe, mon genou, c’est le cas de le dire! Mais très vite, une infirmière du site est près de moi et m’aide à me relever. Juste une petite plaie mais c’est surtout ce genou!  Sympa, elle pense qu’il n’y a rien de cassé !

A ses côtés, il y a aussi une responsable du parc qui me demande comment ça va; elle me donne quelque chose dans la main en me disant de le manger. Sur le coup, je crois que c’est une plante médicinale, mais c’est en fait un peu de terre. Et oui, coutume ancestrale: la terre m’a fait mal, je lui pardonne en en mangeant un peu. Elle m’en a même mis sur la tête! Je ne suis pas à ça près et donc j’en mange un peu pour ne vexer personne! 

Sinon, le vol des condors? majestueux!

Je vais repartir, bien sûr, la journée ne fait que commencer! On s’arrêtera deux fois de plus pour prendre des photos avant de regagner notre hostal.

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A peine arrivés, nous repartons pour faire une radio en effet rien de cassé; une "piquouse" pour la douleur et retour dans un nouvel hôtel car plus de place dans le premier; c’était prévu et l’hostal nous a trouvé un hôtel dans la même rue.

Le lendemain, nous prenons l’avion pour Lima où je devais aller voir une école; j’annule donc le rdv. L’attente avant le vol se fera en VIP sur fauteuil roulant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lima

 

Nous revoilà à Lima où nous regagnons notre hôtel réservé, donc on ne peut pas changer les plans à ce niveau-là. La chambre est petite, mais c’est au calme. Je passerai deux jours à l’intérieur, attendant que Bruno apporte les bons plats achetés au chinois du coin, délicieux et pas chers !

J’en profiterai pour mettre à jour le blog, bouquiner et regarder quelques films….

Bruno va voir pour la suite, réserver un avion pour le nord du Pérou, les plages ; à ne pas pouvoir me déplacer, autant être au bord de l’eau, et puis c’est une étape que l’on voulait faire pour retrouver la chaleur, donc pour l’instant pas de changement de programme !

Il va aussi visiter un musée, le musée Larco, musée d’arts pré-colombiens que nous voulions visiter lors de ce deuxième passage à Lima.

C’est un musée très pédagogique qui regorge de céramiques, de vêtements et de bijoux. Bruno en revient avec pleins de photos qu’il me commente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zorritos

 

Mille kms plus au nord  et nous voilà à nouveau au soleil!

Nous atterissons à Tumbes, à 20kms de Zorritos, derniers kms que nous ferons en taxi. On sent qu’il fait bien chaud; ça a un petit air de Caraïbes ici, idéal pour se refaire une santé !

La route est goudronnée mais la maison d’hôtes se trouve au bout d’une baie et donc on termine sur un chemin de terre.

C’est un jeune américain Peter qui nous accueille; ici, on va être au calme, on le sent bien. Il n’y a que 3 chambres d’hôtes et…..nous sommes les seuls avec Peter. Ah ! si, j’oubliais les deux chats de la maison !

Il nous montre notre bungalow ou plutôt notre cabane. Le confort est assez sommaire et elle aurait besoin d’un petit rafraichissement mais ce qui est fabuleux, c’est qu’on est juste à quelques mètres de la plage, qui est….déserte. Il ne fait pas non plus trop chaud car on est juste au bord de l’eau ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a une cuisine…basique mais on va pouvoir se préparer les repas car ici, pas de restau et Peter nous dit qu’il y a une petite épicerie à côté;

On est ici pour se reposer et c’est ce qu’on va faire; on va goûter l’eau: Bruno dedans et moi sur une chaise enfoncée dans le sable; on adapte, on s’adapte !

Le soir, Peter va faire un feu après avoir nettoyé la plage; nous allons le rejoindre et discuter jusqu’à ce que le ciel se couvre d’étoiles, c’est sympa.

Le lendemain, Bruno va acheter du poisson aux pêcheurs sur la plage. Comme il reste pas mal de bois sur la plage,nous proposons à Peter de faire griller du poisson pour le repas du soir;  ce dernier est partant. Par contre, comme l’épicerie n’est pas trop approvisionnée, nous allons faire quelques courses à Zorritos et nous y allons en moto-taxi.

Arrivés au marché, je resterai assise, ayant une bonne vue sur les produits: on achètera des tomates, un gros avocat (toujours aussi bon), de la coriandre, des citrons verts (car je veux m’essayer au ceviche) un ananas et des fruits de la passion, sans oublier deux poissons de plus achetés sur le marché. Prix des poisssons : environ 4 euros pour deux gros et 4 petites soles !

Nous mangerons dans un restau local sur le marché pour 1, 50 euros/personne : soupe, et poulet + pommes de terre et riz pour Bruno ; ceviche et quinoa pour moi, très bon !

De retour à notre logement, Peter nous dit qu’il y a un nouvel invité; il est dans l’eau. C’est un jeune roumain, très sympa, lui aussi. Il va bien sûr se joindre à nous pour le barbecue !

Après avoir fait trempette, tout en observant les crabes rouges qui peuplent la plage, on se prépare pour la soirée. Les garçons vont commencer le feu et moi, je coupe l’ananas.

Mais il n’y a pas de grill; qu’à cela ne tienne, Peter va trouver, sur la plage des barres de fer. On dirait qu’elles n’attendaient que nous, car elles sont taillées, pil poil pour faire un super grill ! Il ne manquait qu’un peu de musique et c’est Mihai (Michel), le jeune roumain qui s’en charge avec un ipod. Un pêcheur qui marchait sur la plage va se joindre à nous, s’asseoir et discuter un peu. On place aussi quelques pommes de terre à cuire dans le feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On va ainsi voir la nuit tomber et les étoiles se profiler peu à peu dans le ciel; c’est un moment encore magique ! La dégustation va être plus silencieuse; on savoure ces poissons, quel beau moment! On se sent tellement bien, et comme j’ai encore le genou gonflé, on décide de rester une nuit de plus, soient 4 nuits. Les autres journées vont se ressembler sensiblement: repos, plage, lecture, écriture et grillades de poissons sur la plage; dans la journée, chacun vaque à ses occupations et puis le soir, on se réunit autour de la préparation du repas. Le menu est aussi à peu près le même,  mais c’est tellement bon qu’on ne change pas. Le deuxième soir, ce sont les garçons qui régaleront en apportant les poissons!

Mihai nous apprend qu’il est photographe sur un bateau de croisière, il voyage donc beaucoup. Mais après avoir visité le Pérou, il avait envie de se poser et il va rester ici 10 jours. Regardez, il nous a offert ce magnifique coucher de soleil que nous avons admiré tous ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà, dernière soirée où nous avons testé de nouveaux poissons, de plus en plus délicieux, j’ai préparé un guacamole et Mihai une petite sauce à base d’oignons, tomates et coriandre, un délice !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain matin, Bruno va acheter les billets de bus pour l’Equateur,  pendant que je bouquine dehors. C’est alors que Peter me crie : « dolphins, dolphins ! » Et là, devant nous, on voit un banc de dauphins mais alors, très très près du bord. Peter m’aide à me lever et nous allons admirer ce spectacle de quelques minutes mais très beau !

C’est l’heure de se dire aurevoir; nous aurons passé 4 jours, un peu hors du temps…en Robinson, avec deux jeunes gens qui, eux aussi, étaient dans le même esprit que nous; on a partagé ensemble de superbes moments de complicité mais aussi de silence, à simplement regarder la mer en se disant qu’on avait beaucoup de chance de vivre cela !

Mais la réalité nous reprend vite au galop, puisqu’on va courir (enfin pas moi mais Bruno) pour obtenir de la monnaie (personne n’a jamais de change dans ces pays ). Il nous faut payer le conducteur de moto-taxi qui attend son dû et...banque fermée ! C’est finalement Giovani, le gars qui nous a vendu notre billet de bus qui va nous lancer la monnaie, en billets, du deuxième étage ! Ils sont vraiment cools ici !

Mais le bus arrive, et nous voilà partis pour quelques heures en direction de l’Equateur !

SUR LA ROUTE DU CANYON
un peu de neige?
A chacun sa massue !
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